3 septembre 2011

Editoriaux Formapex (Appy, 3ème Voie, pédagogie explicite)

Par les instituteurs Françoise et Bernard APPY
(Formapex, 3ème Voie, enseignement explicite, direct instruction)

Courts extraits extraits de leurs extraits de présentation sur la page « Editoriaux » : http://www.formapex.com/editoriaux
  

Selon 24heures, l’initiative “École 2010” n’a pas convaincu les 40 % d’électeurs vaudois qui se sont exprimés ce dimanche 4 septembre 2011. Pourtant, un sondage réalisé entre le 10 et le 17 août lui donnait une avance confortable.
Ecole 2010
Le petit bonhomme d’“École 2010” nous adresse donc un dernier salut pour dire adieu à « la restauration des connaissances de base, la revalorisation de la grammaire, de l'orthographe, des méthodes d'enseignement explicites, avec des supports de cours qui contiennent la théorie à laquelle se rattachent les exercices, la valorisation de l'effort, de l'excellence et du dépassement de soi. »
Cela n’a pas convaincu des électeurs vaudois. Leurs enfants devront désormais en subir les conséquences…

Il explique la différence entre experts et novices et montre que nous ne pouvons pas attendre des élèves, en particulier à l’école primaire, qu’ils se comportent comme des experts : ils n’en ont pas encore les moyens cognitifs. Ainsi, prétendre faire d’eux des scientifiques ou des historiens en herbe au cycle III n’est pas réaliste et ce, quelles que soient la nature et la mise en scène du projet.

Les mythes ne sont pas des mensonges ; ce sont des croyances adoptées en raison de leur apparente plausibilité. On les croit car ils ont une apparente cohérence avec certains faits. Mais bien sûr les mythes sont faux, en tout cas ils ne sont pas la totale vérité.
L’enseignement tel qu’il est pratiqué dans la plupart de nos écoles aujourd’hui repose sur des mythes. Pourquoi les gens les croient-ils ? 
L’expression effet-enseignant (ou effet-maître) est très fréquemment mal comprise. La plupart des personnes, même celles qui s’intéressent aux questions éducatives, font un contre-sens.

Jacques Daniélou est président de la Société Pédagogique Vaudoise, ardent défenseur du contre-projet socioconstructiviste LEO, opposé à l’initiative populaire vaudoise “École 2010” qui préconise la Pédagogie Explicite comme méthode d’enseignement.
Il est normal que chacun défende et argumente son point de vue, mais en matière éducative il est aussi fréquent que le débat tourne au procès d’intention, au sarcasme, à l’amalgame, en particulier lorsque l’un des protagonistes se sent en position de faiblesse.
L'initiative “École 2010”, préconisant la Pédagogie Explicite comme méthode d’enseignement, qui sera soumise en votation populaire dans le canton de Vaud le 4 septembre, serait acceptée par 56% des citoyens, selon un sondage.
Il est un mythe extrêmement répandu dans l’opinion ; il consiste à croire que les méthodes d’enseignement par transmission directe et explicite n’ont d’autres résultats que de produire des élèves non motivés, passifs et surtout non créatifs. En corollaire, les méthodes par découverte, elles, produiraient des élèves créatifs.
Liliane Lurçat semble avoir découvert le mot “pédagogisme” entre ses deux livres (dans le premier, elle parlait plutôt d’Éducation Nouvelle et de constructivisme). Elle définit le  “pédagogisme” ainsi : « La pédagogie n’est pas séparable des connaissances à transmettre. Elle prend des formes différentes selon les disciplines. À l’inverse, le pédagogisme sépare la pédagogie des disciplines. Il veut se situer au-dessus des connaissances à transmettre auxquelles il substitue un arsenal de techniques et de procédés. » Je préfère, et de loin ….
L’introduction de ce livre, d’une bonne trentaine de pages, contient une critique en règle de l’Éducation Nouvelle, avec une légère nuance pour le constructivisme qui, selon l’auteur, accentue davantage les méfaits des pédagogies “actives” (voir cet article).
Dans ce livre, Liliane Lurçat s’attache tout particulièrement à la question de l’apprentissage de la lecture. Elle fait la recension de plusieurs ouvrages parus dans les années 1970 à 1990 qui constituent un florilège de la pensée constructiviste dont les errements, avec le recul du temps, apparaissent totalement grotesques.
Liliane Lurçat a travaillé pendant une quarantaine d’années comme chercheur sur le terrain, dans les écoles maternelles et élémentaires. Elle a pu ainsi rencontrer quelques milliers d’élèves et leurs instituteurs et institutrices. Ses recherches l’ont conduite à devenir progressivement plus attentive aux causes proprement scolaires de l’échec, afin de les comprendre pour les éviter. Nous le savons tous, l’école peut en effet être à l’origine de l’échec scolaire des élèves qu’elle accueille. Liliane Lurçat  constate également : « Ce type de problème n’est jamais posé explicitement, il est parfois évoqué de manière allusive, à voix basse, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse de l’école ».
La fameuse “École du Peuple” chère à Freinet enfonce les pauvres et favorise les riches. La justification des pédagogues de l’École nouvelle, c’est que « la transmission du savoir est (…) une forme larvée de brimade, de contrainte et de domination, comme si le maître imposait sa volonté à l’esclave, ou le patron à l’ouvrier » (p 92).
À intervalles très réguliers, la grande presse sort des articles vantant la pédagogie Freinet. C’est au tour d’Éducation Magazine, dans sa livraison n° 12 (juillet/août 2011). Pourtant, ces thuriféraires détestent habituellement tout ce qui est ancien en matière éducative. C’est d’ailleurs l’argument massue pour rejeter avec dégoût l’enseignement traditionnel qui porte sa tare dans sa dénomination même. Rappelons tout de même que la pédagogie Freinet fait maintenant bel et bien partie de l’histoire de l’Éducation puisqu’elle aura bientôt un siècle d’existence. Comme “nouveauté”, on peut trouver mieux. Pour les enseignants explicites, la pédagogie Freinet a sa place dans un musée, comme l’enseignement traditionnel : tout cela, c’est du passé…
Le naturalisme en éducation est le fidèle compagnon du formalisme défini par E.D. Hirsch. Il est au cœur du courant constructiviste dont il justifie les choix.
Avant d’aller plus loin, quelques citations pour illustrer cette pensée appliquée à la pédagogie :
«  L’enfant est déjà programmé pour apprendre à lire. » [Smith, F. (1973). Psychology and reading]
« Tous les lecteurs experts ont acquis une connaissance implicite de la façon dont on lit, mais cette connaissance a été développée par la pratique de la lecture, et non par tout ce qui est enseigné à l’école. » [Smith, F. (1973). Psychology and reading]
« L’apprentissage de la lecture se fait naturellement si l’environnement de l’enfant permet une expérimentation riche en écrits. » [Schickendanz, J. A. (1986). More than the ABC's: The early stages of reading and writing]
Ces citations concernent la lecture mais s’appliquent aussi à n’importe quel enseignement scolaire. Il s’agit de croire que les apprentissages scolaires se font de manière naturelle et implicite ; l’école ne serait là que pour créer les conditions environnementales propices.
Il s’agit d’un mouvement très populaire aux États-Unis dans les années 70 ; il consistait à penser que le développement de l’estime de soi chez l’enfant était la clé de voûte de sa future réussite. Ce fut un courant de pensée très important. Il a fortement marqué les mentalités et a eu aussi des conséquences pédagogiques non négligeables. Le but ultime était de permettre l’épanouissement individuel de l’enfant, en lui inculquant par divers moyens qu’il est une personne spéciale, quelles que soient ses aptitudes personnelles. Pédagogiquement, on a vu apparaître des méthodes d’enseignement spécifiquement tournées vers l’acquisition de l’estime de soi ; elles voyaient l’école comme un lieu d’épanouissement individuel, l’enfant devait y trouver du plaisir, ne pas y rencontrer l’échec, ne pas être en compétition, ne pas trop travailler.
Depuis la fin des années 60, les sociologues de l’éducation se sont engagés en rangs serrés en faveur du courant constructiviste. Leurs travaux, analyses, publications n'ont visé qu’à tresser des louanges aux méthodes “actives” tout en niant le constat de leur inefficacité. Heureusement pour les instructionnistes, quelques rares chercheurs n’ont pas suivi le troupeau. C’est le cas de l'auteur…
Ce livre reprend une thèse qui est chère à Jean-Pierre Terrail – et qu’il poursuit encore –, celle de l’enjeu démocratique dont l’école a toujours besoin. Je ne reprendrai pas tous les termes de l’analyse qui nous conduit de manière convaincante jusqu’à la conclusion d’une nécessaire démocratisation scolaire. Je me contenterai d’évoquer un certain nombre de points qui me paraissent liés à notre engagement en faveur de l’enseignement explicite.
Les relations avec les parents d’élèves sont déterminantes à la fois pour les progrès de l’élève mais aussi pour l’efficacité du travail de l’enseignant.  Une bonne adéquation entre les conceptions éducatives des parents et les conceptions pédagogiques de l’enseignant sera forcément profitable à l’enfant. L’enfant est imprégné de l’image qu’a sa famille de l’école, des enseignants et plus généralement du savoir. Dans une famille où l’on méprise les connaissances, où l’on a un a priori défavorable à l’égard des enseignants, l’enfant n’aimera ni l’école, ni les apprentissages. Il se trouvera obligé de fréquenter un univers qu’on lui décrit comme inutile voire hostile.
Il s’agit de l’idée selon laquelle le contenu enseigné est moins important que l’acquisition des outils formels qui en permettront l’apprentissage. C’est l’idée maîtresse des constructivistes, elle se manifeste par des objectifs tels qu’apprendre à apprendre, ou apprendre à développer la pensée critique. E.D. Hirsch s’en est fait l’ardent détracteur.
Entre 1985 et 1989, 11 500 élèves d'écoles primaires du Tennessee et leurs enseignants ont été aléatoirement répartis dans des classes normales (22 élèves) ou à faibles effectifs (15 élèves), dans le cadre du projet STAR (Student Teacher Achievement Ratio).
Ces élèves ont été évalués tous les ans en mathématiques et en lecture. Ces données ont fait l'objet de nombreuses études, qui montrent que la taille des classes et la qualité des enseignants ont une influence sensible sur la performance des élèves aux tests.
Le lundi 30 mai, Monique Sassier, médiateur de l’Éducation nationale, a remis son rapport pour l’année 2010 au ministre. Elle a traité 17 % de réclamations de plus qu’en 2009.
Le but de cet ouvrage, intitulé L’illusion de l’intégration, est de pointer les failles et les problèmes de l’intégration des élèves relevant de l’enseignement spécialisé dans les écoles, ce que l’on appelle outre-Atlantique "inclusion".
Il fait le point sur le mouvement de l’intégration depuis ses débuts, au milieu des années 80 jusqu’à ses développements durant les deux décennies suivantes.
Toute ressemblance avec des personnages réels ou ayant existé serait pure coïncidence. Les noms sont fictifs. Mais parmi ces trois histoires, il en est une qui est beaucoup plus invraisemblable que les autres. À vous de trouver laquelle… Bonne lecture.
On a beaucoup glosé, il y a quelques mois, sur la terrible Amy Chua, universitaire sinoaméricaine, professeur de droit à Yale, et son Hymne de bataille de la maman tigre (Battle Hymn of the Tiger Mother), manifeste éducatif à la chinoise. Le propos ? Vilipender les méthodes occidentales décadentes, fondées sur l’écoute béate et le développement personnel de l’enfant. Pour vanter un modèle à la dure, où les parents exigent et obtiennent des résultats. Habilement provoc et assez talentueux pour appuyer là où ça fait mal, le livre a fait un tabac aux États-Unis, et une belle polémique un peu partout. Maman Mao contre maman Dolto ?
Dans la lecture, l’accès à la compréhension passe nécessairement par la maîtrise d’un déchiffrage habile et précis, ce qui suppose un apprentissage qui part des lettres, des graphèmes, des syllabes. La progression de la démarche syllabique a pour effet de permettre aux élèves de lire effectivement tout le contenu de chaque leçon, compte tenu des apprentissages précédents et de ceux du jour. Pour ce faire, elle élimine toute devinette, toute quête de sens dans des illustrations, des contextes, des hypothèses, ainsi que toute forme de reconnaissance globale des mots, sources de « lectures » imprécises, incorrectes.
Cet ouvrage montre également que la syllabique, identifiée parfois à la pauvreté de certains textes utilisés, n’est en rien incompatible avec la poursuite d’ambitions culturelles fortes. Bien au contraire, elle est la garantie, la condition même de l’accès à des textes exigeants lorsque ceux-ci sont proposés aux apprentis lecteurs.
C’est à un examen du sens et des enjeux du débat sur l’apprentissage de la lecture, plus actuel que jamais, que l’auteure nous convie dans ces pages.
Une équipe de chercheurs de la Faculté des sciences de l’éducation révèle que le désarroi et la détresse sont le lot quotidien du personnel travaillant en milieu scolaire.
« On a l’impression de patauger, d’être tout seul dans le bateau, on rame, on rame et on ne sait pas où on s’en va. Il n’y a personne pour nous aider. »
Selon une enquête du Snuipp-FSU, principal syndicat d'enseignants du primaire, rendue publique jeudi 7 avril, plus de 80 % des professeurs des écoles débutants jugent leur préparation au métier insuffisante, après l'entrée en vigueur, en septembre 2010, du nouveau système de formation. Plus de 1 200 professeurs débutants sur 7 000 ont répondu à cette enquête conduite par le syndicat du 15 février au 30 mars.
L’angle d’attaque choisi par Sophie Coignard est ce fameux “pacte immoral” qui lie les politiques, les ministres et leurs conseillers, les experts, les hauts-fonctionnaires de l’Éducation nationale, les syndicalistes, bref tout ce petit monde qui se connaît très bien, qui évoque à tout propos le rôle primordial que doit jouer l’école dans notre pays… et qui se moque complètement des problèmes graves qui l’affectent depuis tant d’années.
C’est Seymour Papert qui, dans les années 1980, a inventé le mot “instructionnisme” par opposition au constructivisme (dont il était d’ailleurs partisan). Pour un instructionniste, la priorité est la transmission des connaissances et des habiletés, de celui qui sait vers celui qui ne sait pas.
L’idée est courante encore aujourd’hui, d’associer le métier d’enseignant  à la « vocation », ce qui indéniablement en fait un sacerdoce, une réponse à un mystérieux appel, un bénévolat, un dévouement, bref une mission plus qu’une profession à part entière.
Tant que nous resterons dans un tel schéma de représentation, mêlant aspects humanitaires et religieux, notre métier ne sera pas reconnu en tant que tel, nous ne serons pas admis comme des professionnels.
Depuis les années Jospin, les enseignants ont l’habitude de ce genre de rituel. Au début, nous étions ravis d’être enfin sollicités… jusqu’à ce que l’on se rende compte que la manœuvre permettait simplement d’entériner des décisions déjà prises, tout en leur donnant le vernis de la consultation démocratique.
Mais, cette consultation-là a quelque chose d’exceptionnel ; à dessein, elle dépasse le cadre du monde enseignant et s’adresse à tout citoyen, comme les rapporteurs prennent le soin de nous le rappeler à plusieurs reprises tout au long de la synthèse : l’avis de chacun doit être pris en compte dans l’établissement des rythmes scolaires du XXIe siècle. La société en entier a son mot à dire.
La grande variété des auditionnés montre la volonté de faire des questions scolaire un thème dépassant largement le cadre des professionnels de l’enseignement qui, comme on pourra le constater, apparaissent très peu dans cette audition. Après tout, ce recueil d’opinions “citoyen” serait anodin s’il ne servait de référence et de prétexte à une réforme scolaire déjà engagée, réforme dont on peut se demander si elle vise vraiment à améliorer la qualité des apprentissages. Et puis les opinions des uns et des autres, aussi respectables soient-elles, sont-elles la garantie qu’elles conduiront à une école plus efficace. Ou bien sont-elles juste un sondage permettant de savoir quelle école souhaitent les futurs électeurs ?
Dans l’enseignement primaire, certains enseignants déplorent l’injustice que représentent les devoirs pour les familles culturellement défavorisées, qui ne peuvent aider leurs enfants. Cela, au passage, sous-entend que les devoirs en question ne pourraient être réalisés par les enfants de manière autonome. Et il est vrai aussi que certains enseignants donnent des tâches irréalisables sans l’aide d’une tierce personne.
Enseignement à distance, cours de formation pour enseignants donnés par des professeurs du Québec Mario Richard et Steve Bissonnette.
À force d'identifier les souffrances au travail, ce qui était nécessaire vu l'augmentation du nombre de plaintes dans les consultations spécialisées, on en est arrivé à ne plus vraiment croire aux aspects les plus bénéfiques de l'activité professionnelle.
Conclusion : « Ainsi, on comprend mieux qu’il est vain de vouloir enseigner le raisonnement tout en mettant au second plan l’acquisition d’informations culturelles. C’est pourtant un courant pédagogique dominant, qui prétend susciter l’esprit critique ou la créativité en omettant de fournir aux élèves un bagage culturel sans lequel ce sera impossible. »
Qu’est-ce qu’une conception mécaniste des apprentissages ? Ceux qui répètent ce reproche se gardent bien de l’expliciter et d’en démontrer clairement l’origine. Mais tout le monde aura compris que c’est une chose très mauvaise.
Il est à mettre en rapport avec l’idée honnie de transmission des savoirs, d’acquisition et de compréhension de ceux-ci à l’aide d’un enseignement structuré et explicite, afin que ces connaissances soient retenues puis réinvesties. Mécaniste au sens commun, signifie que l’on considère l’élève comme une machine, dénuée de pensée, donc dénuée d’humanité.
Les données probantes sont des preuves propres à donner une validité scientifique à une méthode pédagogique.  L’une des originalités de la PEx est de s’appuyer uniquement sur ces données. D’autres formes pédagogiques ont pour point de départ une tradition, des croyances, des principes idéologiques.
La réforme de la formation des professeurs des écoles est d'une telle complexité que nous jugeons utile de faire le point sur les différences entre avant et après...
Voici quelques éléments de réponses à des arguments fréquemment évoqués par les détracteurs des méthodes de lecture phono-alphabétiques.
Ces critiques reposent hélas, plus sur des croyances que sur des données probantes. Le meilleur exemple en est la sempiternelle opposition du décodage et de l’acquisition du sens.
Lorsque nous avons créé “La 3e voie…” au début de l’été 2006, nous n’étions que deux. Quand nous en sommes partis, l’association comptait 260 adhérents, presque tous instituteurs. Nous sommes donc légitimement fiers du travail que nous avons accompli. D’autant que nous n’avons bénéficié que de très peu de soutien et de quasiment aucune aide. L’essentiel des responsabilités d’organisation, d’animation et de régulation reposait en effet sur nos seules épaules.
Pour autant, nous ne regrettons pas ces quatre années de travail harassant et d’investissement total. Nous avons rencontré des gens intéressants, nous avons constitué un réseau de professionnels compétents et, surtout, nous avons acquis une expertise en Pédagogie Explicite qui vient s’ajouter à notre expérience professionnelle de plus de trente années de métier en classe.
Nous avons donc décidé de mettre cette expertise au service d’un projet plus personnel. En offrant des services de conseillance et de formation en Pédagogie Explicite.
Nos activités au sein de Form@PEx débuteront en 2011.
A très bientôt !
Les jeunes en difficulté sont passés d'un déchiffrage maladroit à un irrespect total du texte. Le livre quant à lui n'est plus un objet désiré, mais inatteignable ; il est devenu un attribut de bouffonnerie et de suspecte féminité.
Avec de telles façons d’enseigner, il était inéluctable que l’école fasse naufrage. « C’est finalement la question générale qui se pose à tous les étages de l’école : les élèves y apprennent-ils quelque chose de manière solide et rigoureuse ? » (p 60).
Changer de méthode pédagogique peut se révéler une lourde entreprise : cela exige un bouleversement complet, tant au plan disciplinaire qu’à celui de la gestion de la classe. Souvent, ce n’est pas l’envie qui manque, ni la conviction, mais l’on se trouve un peu désemparé devant l’ampleur de la tâche et l’envie de tout avoir tout de suite. Par où commencer ?
L’expression “pédagogie explicite” est utilisée dans trois acceptions différentes. Cela est fréquemment source de confusion, le sens spécifique que nous lui donnons différant des autres.
Si vous vous intéressez aux aspects économiques de la question éducative, à la “marchandisation” de l’École, il faut absolument lire ce livre. L’auteur a épluché des montagnes de rapports d’organismes internationaux, il a analysé à la loupe les déclarations des décideurs, il a examiné les articles de la presse spécialisée. Son argumentation est sérieuse. Aucun rapport avec Michéa qui se contentait dans son bouquin d’enfiler des slogans comme un révolutionnaire de salon. Que nous apprend Nico Hirtt ?
L’auteur rappelle avec force - et c'est également notre conviction - que « la dérégulation, c’est la croissance de l’inégalité, et l’inégalité scolaire reproduit, amplifie, l’inégalité sociale. » (p 104) C’est bien le droit à l’instruction pour tous qui est menacé. Les principes fondateurs de Condorcet sont foulés aux pieds…
Déprimant… Ce livre est une longue déploration sur le niveau des élèves. Avec, comme fil conducteur, le fameux « c’était mieux avant » : les manuels, les programmes, les maîtres, etc. Les divers contributeurs dressent un tableau catastrophique de l’état de l’École. Tableau qui n’est pas faux, même pas exagéré. Mais cette collection de constats se contente de rester déprimante. Aucune solution en vue. Que des regrets, de la nostalgie et des sanglots.
Ce livre est donc une description désespérée (“autopsie”) du délabrement de l’École. Ce que je regrette, ce n’est pas la publication d’un ouvrage de plus sur ce thème, c’est que ce constat, même après des années, reste toujours d’actualité. Les ministres se suivent mais rien de solide ne remet l’École au travail. De toute évidence, les choses ne changeront pas par le haut, elles changeront sur le terrain. A la base.
Aussi, l’heure n’est plus aux jérémiades. On doit passer à l’action. Les pratiques d’enseignement efficaces commencent à se répandre. Le mouvement est en marche : l’École n’est pas morte…
J’ai renoncé depuis longtemps à suivre les débats sur la violence à l'école. Je n'ai pas en effet apprécié l'approche qui, comme pour les incendies de voitures les soirs de liesse, a réduit cette violence à un mal inévitable aux racines plongeant dans un social difficile à traiter. J'ai moi-même, enfant, évolué dans des conditions pires que celles qui sont si souvent mises en avant. Et je n'étais pas le seul à vivre dans un milieu d'une précarité extrême et à affronter la radicale et inquiétante étrangeté d'une langue qui n'était pas la mienne. Nous n'en accordions pas moins aux enseignants de l'école républicaine une aura considérable. Ils étaient nos héros. Tout en les craignant, nous les respections, car nous savions pouvoir tout attendre d'eux.
La volonté des initiants d'encourager les enseignants à adopter l'enseignement explicite est sans faille. De même que leur détermination à imposer une École instructionniste, moderne et efficace dans le canton de Vaud.
J’ai tardé à lire ce livre parce que son titre me rebutait. “Autopsie” qui examine le cadavre de cette fameuse “École républicaine” qui sert de formule incantatoire aux passéistes de tout poil !
Cependant j’avais bien apprécié la réaction de Michel Segal lors de l’épisode de la lettre de Guy Môquet. Réaction parue dans la presse en mai 2007 et qui me semblait pleine de bon sens face aux demandes extravagantes d’un président qui, manifestement, ne connaît rien à l’école et à ses problèmes. À part quelques poncifs entendus au café du commerce…
Le débat entre technophobes et technophiles est une autre facette de la querelle pédagogique qui a cours aujourd’hui. Choisir une option, pro ou anti, induit l’attachement à l’un ou l’autre des camps en présence.
Voilà un petit livre qui aurait pu nous décrire la pédagogie libertaire mais qui s’est prudemment contenté de généralités, souvent limitées aux slogans connus de la mouvance anarchiste.
Le préfacier nous rappelle d’abord que « pour libérer l’homme, il faut libérer l’enfant et par la suite adapter à l’école une pédagogie nouvelle, anti-autoritaire – libertaire –, renoncer au dogmatisme autoritaire, permettre à l’enfant de s’exprimer librement sans contrainte, sans orientation imposée » (p 8). Oui, mais comment faire ?
Les auteurs recensent les diverses tentatives qui ont été menées, en ratissant large, au-delà des seuls cercles anarchistes.
Ce livre marque une étape importante dans le mouvement de refondation d’une École de qualité en France. Il est écrit par un témoin de ce que tous les instituteurs ont vécu depuis la fin des années 1970.
L’auteur a eu le mérite, avec ce livre, de dénoncer l’inefficacité de la formation professionnelle initiale reçue dans les IUFM par les maîtres du Primaire. On pourrait d’ailleurs en dire autant de la formation continue, essentiellement assurée par les mêmes acteurs. Les dogmes constructivistes règnent de manière absolue parmi les “formateurs”. Personne n’ose s’en écarter pour ne pas être soupçonné de déviationnisme, comme sous les pires dictatures. Aussi, rares sont les endroits où on peut entendre la petite musique de la pédagogie explicite. Mais - soyons juste - cela arrive quelquefois. Heureusement...
Doit-on rappeler une fois de plus que toute vraie liberté pédagogique suppose un choix dans les pratiques. Quel choix a-t-on lorsque la formation professionnelle ne présente qu’une seule façon d’enseigner ? Un peu comme ces élections où il n’y avait qu’un seul candidat, celui du Parti. La liberté pédagogique a du plomb dans l'aile avant même d'entrer dans le métier.
J’avais remis la lecture de ce livre à plus tard. Parce que je sentais que le sujet était plus polémique qu’utile au combat mené contre le pédagogisme. Cela n’a d’ailleurs pas manqué puisque la publication de ce livre a marqué la rupture complète entre ces deux acteurs médiatiques de la refondation de l’École que sont l’auteur et Laurent Lafforgue, à la fois mathématicien renommé et catholique convaincu.
Brighelli s’empare du drapeau de la laïcité pour mener le combat d’un agnostique militant et libertin, mettant toutes les religions dans le même sac et ce sac jeté dans la mer de l’obscurantisme qui « éteint les lumières ». Le tout avec un vrai talent de plume, un grand sens de la formule choc… et de l’argument taillé à l’emporte-pièce.
Les “désobéisseurs”, si je les ai bien lus, sont des constructivistes. Ils redoutent le retour aux fondamentaux et préfèreraient continuer à organiser des promenades pédagogiques, du théâtre, des activités de création artistique ou d’escalade, des sorties à vélo, des expériences Main à la pâte, etc. Enseigner le français, les mathématiques et la culture générale les paniquent. C’est que, pendant des années et des années, ils ont eu la possibilité de prendre leur temps en classe, d’y faire des activités ludiques sans trop de préparation et sans trop de correction, de passer dans les médias à la première visite d’un moulin à huile ou pour le défilé du carnaval pendant le temps scolaire. En un mot, d’être conforme à la pédagogie officielle recommandée, sans le moindre état d’âme. Et surtout, sans que quiconque leur reproche d’envoyer au collège des enfants ne maîtrisant pas les bases d’un enseignement élémentaire digne de ce nom.
Voilà encore un livre unanimement reconnu comme une étape majeure dans le combat de refondation de l’École en France. Je l’ai donc lu et je dois avouer qu’il m’en a beaucoup coûté d’aller jusqu’au bout. Une fois de plus, je me trouve en désaccord complet avec mes petits camarades, ou supposés tels.
La thèse de l’auteur repose sur une conviction : il existe trois « forces ténébreuses » (!) à l’œuvre pour démolir l’École : les gestionnaires, les chrétiens et les instituteurs. Oui, vous avez bien lu.
L’auteur croit à la théorie du complot : il mentionne avec dégoût des groupes occultes comme le Siècle ou la Trilatérale. Il croit qu’il s’agit d’un plan concerté. Pas moi. Je pense plus prosaïquement que la débâcle de l’École résulte de la crise des valeurs des sociétés post-industrielles, dont le monde du spectacle et celui des médias font l’infatigable promotion depuis les années 1960. Et ce, sans que les intellectuels dénoncent le danger de cette mentalité de gavés avec la vigueur qu’il aurait fallu, étant eux-mêmes sous le charme ou en pointe.
J’apprécie les livres écrits par des gens qui savent de quoi ils parlent. L’auteur connaît les IUFM puisqu’elle y travaille, et tout ce qu’elle en dit correspond à ce que l’on perçoit lorsqu’on approche les formateurs lors des stages de formation continue ou, pire encore, lors de la formation initiale. Elle parle (p 62) de « mafia pédagogique » : c’est exactement le terme qui convient, tant une petite coterie s’est accaparée par cooptation tous les postes ou prébendes qui permettent d’échapper aux élèves. Ces planqués donnent des leçons de pédagogie alors qu’ils ont tout fait pour se sortir du quotidien de leur classe. Curieux paradoxe qui n’a échappé à aucun praticien de terrain.
Il s’agit d’une ligne de fracture entre les partisans des pédagogies actives et ceux des pédagogies traditionnelles.
Sans surprise, Freinet attaque frontalement l’École traditionnelle (voir la quantité de citations qui suivent). Freinet donne le nom de “scolastique” à l’enseignement traditionnel. Emporté par la volonté de dénigrement, il se prend pour un Érasme ou un Rabelais : pour lui, l’enseignement traditionnel est archaïque, dépassé, inefficace, ne s’adressant qu’à l’intelligence verbale.
Dès lors, les adjectifs péjoratifs pleuvent. Bon nombre peuvent se retourner aujourd’hui contre la pédagogie Freinet elle-même qui apparaît comme dépassée, désuète et particulièrement inadaptée aux exigences d’efficacité du monde moderne.
Même si la charge de Freinet contre l’école traditionnelle est excessive, il y a quand même des critiques justifiées. Notamment sur la passivité des élèves et sur le fait que le maître faisait ses leçons sans se préoccuper de savoir si elles profitaient véritablement à toute la classe.
Une image : description :
Instructivism Math vs. Constructivism Math 
A mother to his son : “Whoa Johnny ! you don’t want to learn too fast, they said it might mess up your thinking !” = Une maman à son fils : “Whoa Johnny ! il ne faudrait pas apprendre trop vite, ils dissent que ça peut chambouler ta pensée !”
Tout le monde en prend pour son grade. D’abord les enseignants : « En réalité, on occupe beaucoup les élèves. Et les enseignants enseignent très peu. » Cela fait l’affaire de bon nombre de collègues plus aptes à supporter le bruit qu’à enseigner, il n’est qu’à voir le barème dont il faut généralement se prévaloir pour obtenir un poste en maternelle.
Ensuite les parents, qui sont devenus des sortes de vaches sacrées dans les écoles depuis que les pouvoirs politiques (de gauche ou de droite) se sont avisés qu’en nombre d’électeurs, les parents pesaient bien plus que les enseignants.
La question du choix, sous-jacent à toute liberté, reste essentielle si l’on veut que cette notion de liberté pédagogique ne soit plus seulement une formule creuse. Suis-je libre de choisir entre la couleur rouge et la couleur rouge ? Question particulièrement épineuse en ce qui concerne les jeunes enseignants.
Pour le reste, on retrouve l’approche traditionnelle de l’enseignement que l'auteur connaît bien mieux. Mais comment ne pas paraître passéiste lorsqu’on cite chaleureusement Gabriel Compayré (1843-1913), Jules Ferry (1832-1893), Pauline Kergomard (1838-1925), sans oublier l’inévitable Ferdinand Buisson (1841-1932) ?
Cette position anachronique plombe hélas considérablement le courant instructionniste… Notamment parmi les collègues instituteurs en exercice dont aucun - à part quelques originaux - ne veut revenir à l’École d’autrefois.

Voici un ouvrage à mettre absolument entre toutes les mains, en particulier celles des parents ou futurs parents.
Aldo Naouri, pédiatre de renom, nous livre les principes de base de l’éducation. Il le fait de manière explicite et agréable à lire, s’appuyant sur sa longue expérience de praticien et son excellente connaissance des enfants et de leurs parents.
Brighelli était un pamphlétaire utile lorsqu'il disait un certain nombre de vérités que le “pédagogiquement correct” a chassées des écoles. Cette dictature molle qui s’est tellement imposée au fil des années, jusqu'à très récemment.
Voici quelques remarques relatives à la notation chiffrée à l’école élémentaire. Ce n’est pas une étude en docimologie mais simplement un ensemble de réflexions basées sur l’expérience que j’ai du cycle III et sur ma conception de l’École.
« Le redoublement accroît l'échec scolaire ! »
Au début des années 90, cet argument en trompe l'œil fit son apparition dans les écoles. Avec cette curieuse logique, on pourrait tout aussi bien dire que l’aspirine accroît le mal de tête. Depuis, on  a tellement entendu cette étrange phrase qu'on s'y est habitué au point qu'elle ne choque plus grand monde. C'est le « syndrome d'inversion des concepts » [1].
C'est le livre qui a fait connaître Jean-Paul Brighelli du grand public.
Brighelli y bouscule les règles de la bienséance et de la bienpensance. Il dit haut et fort ce que tout le monde constate et que tout le monde tait par pusillanimité. C’est qu’il est des choses à ne pas dire dans cette dictature pédagogique qui s’est établie en France des années 1970 aux années 2000.
Fanny Capel réagit à la parution, en avril 2003, de la Lettre à tous ceux qui aiment l’école, de Luc Ferry. Le ministre de l’Éducation nationale alors en fonction y affichait quelques intentions louables mais l’auteur constate au terme d’une analyse serrée que “les changements de fond ne sont pas à l’ordre du jour” (p 150). Et c’est bien ce qui pose problème…
Un certain nombre de tares devenues ontologiques minent le système éducatif. À commencer par la confusion entre la pédagogie et sa forme dégénérée, le pédagogisme, ainsi que par l’omnipotence de la didactique. Surtout dans les IUFM qui essaient - de plus en plus mal, il est vrai - de formater les nouveaux enseignants au discours pédagogique dominant, à savoir le constructivisme des savoirs. Ce qui est présenté comme une vérité verticale est d’une inefficacité remarquable dans les classes, notamment dans les milieux socio-culturellement défavorisés. Les tenants des pédagogies innovantes ne veulent plus d’enseignants qui transmettent le savoir mais des sortes de gentils animateurs.
Avec une patience admirable, il a lu et décortiqué la pensée de Meirieu. Il en a démonté pièce par pièce tous les faux raisonnements en rétablissant ce que dicte le bon sens le plus élémentaire. Chaque argument de Meirieu, destiné normalement à être définitif, est retourné comme une peau de lapin et, très souvent, l’accent est mis sur la sottise, la méconnaissance profonde du métier ou tout simplement la mauvaise foi qui l’a inspiré. Denis Kambouchner fait par ailleurs preuve d’une connaissance intime du métier d’enseignant, même au niveau du Primaire, ce qui n’est pas courant chez les professeurs du Secondaire et a fortiori du Supérieur.
Journaliste spécialisée, Natacha Polony a une bonne connaissance des problèmes qui minent l’école en France. Dans ce livre, l’auteur va chercher les causes profondes du délitement de l’enseignement et nous expose les dégâts considérables que les politiques éducatives menées depuis des décennies ont causé sur le niveau culturel des jeunes générations. Le tout, sans la moindre complaisance avec la bien-pensance qui règne toujours en maître, cette sorte de dictature qui nous interdit de dire certaines choses bien réelles ou même d’y penser.
Le choix qu'on fait d'une pé­dagogie est un point essentiel de toute politique éducative. Le maintien de la pédagogie “cen­trée sur l'élève” (ou “constructiviste”) que prône Philippe Meirieu (1), et qui est aujourd'hui la doctrine officielle de l'État, risque de mettre en péril l'effica­cité de la loi Fillon. Décrivons-la brièvement pour éviter que notre lecteur ne la confonde avec une amicale attention por­tée à l'élève.
Aujourd'hui, les instituteurs sont devenus “professeurs des écoles” et doivent justifier au moins d'un diplôme de niveau licence. Ainsi, en apparence, le niveau monte. Et puis, “profes­seur”, ça vous pose son homme, tandis qu'“instit”... En réalité, ce titre banalisé de “professeur” n'a évidemment rien changé au statut profes­sionnel et social des ensei­gnants de l'école élémentaire qui n'a cessé de se dégrader.
Qu'est-ce que le pédagogisme ? Il est nécessaire de faire un retour sur cette conception de l'enseignement qui, née de groupes de réflexion qui existent depuis plus de cent ans [1], a été imposée dogmatiquement à tous les professeurs depuis la loi d'orientation de 1989, et irrigue les discours de nombreux formateurs d'IUFM.
Beaucoup font référence à ce livre. Je l'ai donc lu... et j'ai trouvé qu'il avait bien vieilli ! Toutefois un certain nombre de passages ne peuvent laisser indifférents dans le contexte que nous vivons aujourd'hui. Aussi, je les livre à votre réflexion : …

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